Un billet d’humeur Vénusien…avant la nouvelle LUNE

Texte issus de la Gazette de la FDAF www.fdaf.org

En cette période de rétrogradation de Vénus, qui pour la période complète, s’étale du 6 septembre au 21 décembre 2010 et de 13°13 du Scorpion au 27°39 de la Balance, j’ai envie de vous proposer mon humeur du jour sur le sens de cet astre, et de sa rétrogradation en Scorpion, qui s’y produit tous les huit ans.

Tout m’y incite, la conjonction Soleil-Vénus de ces derniers jours, et le thème de la lunaison Scorpion du 6 novembre, avec Vénus rétrograde en Scorpion ( tout début de signe avant de repasser en Balance comme exlipqué dans mon message passé), en maison 1 et maître de l’ascendant Balance, (le thème de Jérôme Kerviel avec sa Vénus culminante et exaltée) ( je n'ai pas envie pour ma part d'en parler)… et d’autres points plus personnels.

C’est le moment de s’interroger sur cette planète dite bénéfique, et de remettre en question nos tendances vénusiennes, ces potentialités que nous avons tous en nous, au delà des variations individuelles en signes, maisons et aspects.

On pourrait dire que Vénus symbolisant tout ce qui nous fait aimer l’incarnation,

c’est l’occasion de réfléchir sur le malentendu fondamental de Vénus, celui de l’Amour.

L’amour, cet élan du cœur désintéressé, qui ne possède pas, ne projette pas et n’attend rien en retour, est régi par le Soleil qui en est le significateur général (LION maisonV ), et aussi par Neptune, la maison 5, son maître et ses occupants éventuels. (Selon les auteurs traditionnels)

L’amour solaire, oblatif, se distingue du plaisir des sens et désir d’objet d’amour, qui est Vénusien.
La confusion provient de ce qu’Aphrodite était déesse de l’amour,

d’une part et de ce que le sens général de Vénus d’autre part, est aimable :

Vénus est la planète qui symbolise la chair et la sensorialité, le plaisir ou déplaisir des sens, attraction-répulsion, l’art et le beau, la douceur et la gentillesse, le plaire ou déplaire, mais aussi la matière, les biens et l’argent, le matériel par opposition au spirituel.

Désir d’union, de possession, de paix, paix des sens assouvis ?

Vénus symbolise aussi l’attachement à ces plaisirs et à ces objets possédés ou désirés.

Les Bouddhistes parlent de « saisie » qui est à l’opposé du lâcher prise.

Alors, profitons de l’impulsion donnée par la rétrogradation pour arrêter de fumer ( alors là cela doit la concerner car aucun rapport pour moi avec Vénus Balance ou Scorpion), et nous mettre au régime,… pour faire la différence entre aimer et vouloir posséder des biens ou annexer autrui, sous prétexte qu’on les aime, ou plutôt qu’on les goûte !…pour nous demander quel usage nous faisons de nos sens,… pour examiner notre relation à la matière et à la matérialité, à l’argent,… pour travailler le détachement et faire des deuils,… ou au moins pour regarder en conscience nos boulimies et nos « saisies », y compris nos achats de fringues compulsifs et tentatives désespérées pour avoir ou garder un physique « vénusien ».

Vénus en Scorpion rétrograde, nous demande de transformer notre relation aux plaisirs de la matière et de la relation à l’autre par une plus grande ouverture de conscience.

Pour certains, ce sera le moment de faire des efforts, au lieu de goûter la facilité et la paresse vénusienne, et pour d’autres, il deviendra urgent d’accéder à la douceur de vivre et

au plaisir vénusien de l’incarnation.

Alors pour conclure, je vois Vénus en général comme ce qui attire et retient l’être dans son corps, comme le symbole du plaisir corporel, sensoriel, et matériel, nécessaire contrepoids aux envolées de l’esprit, qui se décorpore dans les différents Bardos…

Vénus, qui entretient l’illusion d’un ego individualisé, et qui nous donne les moyens de nous incarner, permet en cette période de rétrogradation, de nous demander ce que nous sommes, et qui nous sommes au delà du corps, de la matière et de nos sens.

Brigitte ACCARY-BORGNA (FDAF)

Pour ceux qui me parle d'écrire un livre, je prefère voyez vous,

transmettre des textes très bien écrits par d'autres .....Maïtha